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LOI SECURITE GLOBALE : APPEL À MANIFESTER

LOI SECURITE GLOBALE : APPEL À MANIFESTER

APPEL À MANIFESTER CE SAMEDI 21 NOVEMBRE A 11 H  

Le Club de la presse appelle à manifester ce samedi 21 novembre contre la loi Sécurité globale se joignant au collectif « Danger loi sécurité globale » de Montpellier. Les organisations syndicales SNJ CGT et SNJ s'engagent aussi pour ce rassemblement. Rendez-vous à 11 heures pour un départ prévu sur le parvis de l'Hôtel de Police (206, rue du comté de Melgueil). 

Cette semaine, les député·es ont commencé l'examen du projet de loi de Sécurité globale. Ce qui concerne particulièrement la presse se trouve dans l'article 24 avec de lourdes sanctions pour la diffusion d'images et de vidéos dans lesquelles des fonctionnaires de police seraient identifiables. Une mesure qui invitera de nombreux journalistes, vidéastes et photographes, à l'auto-censure. Faut-il rappeler que le travail de la presse, avec régulièrement l'appui d'amateur·rices, a permis de révéler de nombreuses informations d'intérêt public ?

Plusieurs organisations professionnelles, associations, collectifs, syndicats de journalistes dénoncent la volonté d'atteinte à la liberté d'expression et au droit à l'information. Plus récemment, la défenseure des droits, nommée par Emmanuel Macron, ainsi que le conseil des droits de l'Homme de l'ONU, ont aussi alerté sur ce texte.

Il faut cesser d'opposer les fonctionnaires de police au travail des journalistes. La protection des agents doit être garantie tout comme la liberté de la presse. 

Ce dispositif sécuritaire supplémentaire s'inscrit après l'entrée en vigueur du schéma national de sécurité qui impose aux journalistes de se disperser en même temps que les manifestant·es lorsque les forces de l'ordre l'auront décidé. Ainsi, sur ce motif, deux journalistes ont été placés en garde à vue dans la nuit de mardi à mercredi, à Paris, une photographe de Taranis news et un JRI de France 3 Île-de-France écopant tous les deux d'un rappel à la loi. 

Dans le même temps, le ministre de la Justice clame haut et fort qu'il souhaite revenir sur la loi fondamentale de 1881.

C'est un changement de société qui est ici proposé. 

Mobilisons-nous ! 

La profession ne peut pas se laisser faire en silence. Nous avons besoin de faire nombre pour être entendu.

Nous mettons à disposition une attestation pour faciliter la participation à la manifestation de samedi qui est déclarée et autorisée par la préfecture de l'Hérault.

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