Le Club de la presse Occitanie est triste aujourd’hui. Nous pensons à lui et à ses proches, en particulier son épouse et ses filles auxquelles nous tenons à présenter nos sincères condoléances.
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Rémy Zaka, ancien journaliste AFP à Montpellier et Toulouse, n'est plus
Il était atypique, attachant, un grand professionnel, profondément journaliste, notre confrère de l’AFP Rémy Zaka nous a quittés brutalement ce vendredi 17 novembre, alors qu’il venait de fêter ses 62 ans.
Il avait démarré sa carrière en 1984 en Alsace, déjà en collaborant régulièrement avec l’AFP, mais travaillant aussi pour le journal l'Alsace, France 3, France Inter ou Radio France. Il avait à son actif d’autres collaborations de 1984 à 1988 au Nouvel Alsacien, à Radio Strasbourg Contact, puis RFM, avant de devenir journaliste titulaire à l’AFP en 1988.
C’est le sport, et bien sûr le football, qui auront été le fil rouge de son long parcours professionnel à l’AFP durant quatre décennies. Cette passion pour le ballon rond le mènera en Corse le 5 mai 1992 pour l’AFP. Rescapé de la tragédie de Furiani, il se trouvait dans La Tribune qui s’effondra et sera gravement blessé. Il en gardera une empreinte indélébile.
Il arrivera enfin à en parler dans un livre publié en 2012, à l’occasion des vingt ans du drame, alors qu’il venait de prendre, un an plus tôt, la responsabilité du bureau de l’AFP à Montpellier. En qualité de chef de bureau, il traitera toute l’actualité régionale jusqu’en octobre 2015, date à laquelle Rémy Zaka rejoint le bureau de l’AFP à Toulouse. Jusqu’en 2018, il sera sur tous les fronts de l’information toulousaine, avant d’être nommé coordinateur sportif jusqu’en 2020, puis de mettre le cap sur Nancy.
L’Hérault, qu’il avait découvert et aimé pendant son séjour à Montpellier, était devenu, depuis mai dernier, son lieu de villégiature pour passer une retraite bien méritée.
Il le souhaitait, mais n’aura pas eu le temps de s’impliquer à nouveau au Club de la presse, comme il l’avait fait entre 2012 et 2016.
Membre du conseil d'administration et du bureau, il activait le débat avec son franc-parler toujours motivé par sa passion du métier.
Le Club de la presse Occitanie est triste aujourd’hui. Nous pensons à lui et à ses proches, en particulier son épouse et ses filles auxquelles nous tenons à présenter nos sincères condoléances.